Héliportage dans les monts du Lyonnais

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Héliportage dans les monts du Lyonnais

pour la création d’un belvédère à caractère pédagogique.

Propriétaire d’un domaine boisé d’environ 1 750 hectares, composé de plusieurs massifs dont celui de la forêt départementale de la Cantinière, le Département du Rhône a pour ambition de sensibiliser le public au milieu forestier en y aménageant notamment des sentiers pédagogiques avec différentes animations pour tous les publics, en y créant une offre de découverte à destination d’un public familial.

L’une de ces animations consiste en la création d’un belvédère au point culminant du sentier de la Cantinière, au sommet de la sapinière. 

Au terme d’une consultation dans le cadre de la commande publique, Gantelet-Galaberthier a été retenue pour la partie gros œuvre.

Un point de vue à 8 mètres de hauteur 

La construction de ce belvédère a nécessité des études géotechniques et structurelles qui ont été conduites, en 2020, par le bureau d’études du maître d’ouvrage. Les travaux en eux même ont commencé fin 2021 avec la création des massifs enterrés servant aux fondations du belvédère. Les consignes étaient claires : ne pas déboiser et ne pas porter atteinte à la faune et à la flore de ce lieu. 

Pour y répondre, les équipes ont chiffré deux solutions : 

  • en méthode traditionnelle à l’aide d’une pelle araignée pour un terrassement en pleine masse imposant de nombreux allers/retours d’engins
  • par héliportage au fil des phases du projet. 

La solution de transport par les airs a été retenue par le client car jugée plus économique, quoique plus délicate que la solution par le sol.

L’héliportage, une première chez Gantelet-Galaberthier !

Pour stabiliser le belvédère, quatre massifs de fondation ont été créés à partir de buses terrassées par havage jusqu’au rocher.

4 phases de chantier ont été nécessaires : 

  • la création des plateformes de niveau par terrassement, essentiellement à main d’homme par les mineurs de Gantelet-Galaberthier que nous connaissons bien pour avoir réalisé la galerie en plein coeur de Lyon, une seule ayant été effectuée à la pelle mécanique ; 
  • l’héliportage, depuis la plateforme de stockage située à 400 m à vol d’oiseau du belvédère, des 38 buses en béton Ø 1 000 mm qui sont venues s’empiler les unes sur les autres pour former les puits, soit 42 aller/retour avec l’amenée des coffrages et 1h15 de vol ;
  • le terrassement par havage des puits à l’aide de marteau-piqueurs pneumatiques et de compresseurs, puis la réalisation des forages verticaux pour sceller les armatures d’acier sur le substrat rocheux avant de les bétonner ;
  • la réalisation des massifs de fondation par bétonnage, le matériau ayant été livré par bennes héliportées (45 voyages et 1h45 / 2h de vol au total) .

L’élaboration de la charpente bois a ensuite été confiée à une entreprise spécialisée. 

Long de 16 m pour une hauteur de 8 m au point le plus haut, ce belvédère offre maintenant une vue imprenable sur la forêt de la Cantinière. À parcourir si vous êtes en vacances dans la région tout en pensant à vos collègues qui l’ont construit en bonne partie à la main ! 

Quelle était la problématique ?

Quai du Sartel à Roubaix, le collecteur du Trichon se déverse dans un fossé à ciel ouvert de quelques centaines de mètres, avant de franchir le canal via un siphon pour rejoindre, sur l’autre rive, quai de Wattrelos, le collecteur de l’Espierre, qui aboutit à la station d’épuration de Grimonpont. Afin d’éviter toute inondation de la friche industrielle, en cours de réhabilitation, qui borde ce fossé, la MEL a décidé la construction d’un réseau enterré et d’un siphon capable d’absorber des débits allant jusqu’à 30 m³/s, soit 108 000 m³/h.

Quelle est la réponse technique ?

Elle est double sur les rives et triple sous le canal. À la sortie du collecteur du Trichon, sont construits une chambre de raccordement et un dessableur : en partent deux conduites parallèles en PRV Ø 3 000 mm installées à 4 m de profondeur moyenne, qui longent le canal sur 75 m. Elles aboutissent dans une deuxième chambre, point de départ d’un double siphon, toujours en PRV Ø 3 000 mm, et long de 50 m, passant sous le lit du canal à 10 m de profondeur moyenne. Deux autres conduites, toujours parallèles et de même diamètre, partent de la chambre d’arrivée du double siphon pour aboutir, 52 m plus loin, dans une nouvelle chambre de raccordement au collecteur de l’Espierre. Sous le canal, une conduite en PRV Ø 600 mm, parallèle au double siphon, a également été installée : elle absorbe le débit de temps sec (900 m³/h) et évite des phénomènes de sédimentation dans le siphon principal.

Qui fait quoi ?

Ce chantier d’envergure a été confié par la MEL au groupement BOUYGUES/SADE/ CLAISSE Environnement où chaque entreprise exerce ses talents : le Groupe SADE assurant la fourniture, la pose des tuyaux et leur enrobage (Direction Régionale d’Arras) et la construction des chambres de raccordement (CLAISSE Environnement).